A mon avis, et sans conteste, son opus 111 (sa dernière sonate pour piano, n°32 en ut mineur, la tonalité de la Sonate Pathétique, de la Cinquième, du Troisième Cto pour piano) qui comporte deux mouvements :
1- Allegro con brio ed appassionato (précédé d'une introduction Maestoso, où il "joue" avec les accords de septième diminuée de plusieurs tonalités en seulement quelques mesures), semblant illustrer un combat intérieur.
2- Une magnifique arietta (adagio molto semplice e cantabile), constituée de variations, toutes superbes, sur un thème contemplatif et hymnique, semblant illustrer un trajet vers la sérénité.
Quand on lui parlait d'un pianiste, Brahms demandait souvent s'il savait jouer l'Opus 111.
Un critique considère que les dernières sonates pour piano dépassaient les piano de l'époque, et aussi par moments les pianos modernes.